-"Elle était si belle que tu n'aurais pas osé l'aimer"*-
Aujourd'hui, passer la journée à lire Svevo, ficher Svevo, lire Svevo, ficher Svevo, chercher une problématique potable et plus poétique que Temps intellectuel, temps corporel et révélation artistique (recherche qui pour l'instant se solde par un échec). Et aussi gaspiller du temps sur Viedemerde.com, Googlearth, au téléphone avec L., et dans Apollinaire Apollinaire Apollinaire*... Repenser à hier aussi, aux courses avec Guillaume qui me dit que j'achète que des fruits et du chocolat, que j'sais pas pousser un caddie, et qu'en plus j'aguiche tout le monde avec ma nouvelle robe (mais tu sais bien, toi lecteur assidu, que je n'ai pas besoin de nouvelle robe pour être remarquée, voyons). Journée pluvieuse, donc productive (enfin tout est relatif), où mon unique sortie consista à descendre pour jeter la poubelle (oui oui je sais, j'ai une vie trépidante). Mes voisines infernales ne sont pas encore rentrées de leur week-end à la montagne, mais ça ne saurait tarder ; heureusement, leurs éclats de voix en sortant du métro (oui parce qu'on les entend de là, authentique) me permettent de me préparer psychologiquement à leur arrivée imminente, et d'enfiler par la même occasion mes boules Quiès pour minimiser le choc sonore d'un éventuel enthousiasme dû à leur retour parmi leurs congénères du troisième étage du bâtiment C. Ah bah tiens, quand on parle du loup... J'aurais dû attendre pour sortir la poubelle ; ç'eût été un missile utile à jeter du haut de ma chambre au moment où elles seraient passées. Zut.